« Ne considérer que le bon côté des choses ».
Voilà une phrase que je m’efforce de mettre en pratique depuis près de 25 ans. Pas toujours simple, évidemment!
Vous rappelez-vous quand vous étiez enfant ? Bon pour certain comme moi, il y a déjà un moment mais nous avons tous quelques souvenirs marquants.
Comme moi vous aviez peut être une image de force, presque indestructible de vos parents, vos grands-parents, des oncles, des tantes ou autres? Pour ma part je me rappelle particulièrement de mes grands-mères. Je n’ai pas eu le privilège de connaître mes grands-pères ceux-ci étaient décédés avant même ma naissance pour l’un et j’avais à peine 4 ans au moment ou le père de ma mère est décédé. J’ai donc malheureusement peut de souvenir de celui-ci. Pour des raisons pratico pratiques j’ai beaucoup plus fréquenté ma grand-mère maternelle. Pour moi elle a représenté une vraie force de la nature et ce bien malgré sa petite stature, environ ( 1,6 mètres 45 kil). Cette femme ne m’apparaissait jamais affaiblie, jamais malade, et pourtant… En plus de perdre son mari (mon grand-père) en bas âge, elle a perdu un de ses fils alors qu’il n’avait que 21 ans, dans un accident de voiture un 24 décembre. Dans la cinquantaine elle a survécu à un cancer de l’intestin et alors qu’elle approchait de l’âge très respectable de 75 ans, elle a subit un accident cérébral vasculaire. Elle s’en n’ai sortie presque indême. Une force de la nature que je vous dis. Pour moi, elle est devenue presque une héroïne.
Mes parents, tout probablement comme les vôtres, sont du même moule, tant mon père que ma mère. Pas du genre à se plaindre pour des petits bobos. Ce qui n’empêche pas la maladie de frapper. Ma mère qui, représente pour mes enfants un peu le personnage que ma grand-mère représentait pour moi, a subit les foudres de la maladie il y a quelques années, elle aussi un accident cérébral vasculaire à 72 ans, sans prévenir. Une femme qui était très dynamique et très active. Je me souviens sur son lit d’hôpital avec des capacités bien réduites à souffrir terriblement de maux de tête, ont le voyaient dans ses réactions, et qui entre deux moments de lucidité, vous dit « aller donc vous reposer à la maison vous devez être fatigué, c’est dur de passer autant de temps à l’hôpital ». Elle s’inquiètait pour nous encore une fois, mais combien d’heure a-t-elle passé elle, à nos côtés à veiller sur nous, pauvre malade que nous étions, nous relevant d’une grippe d’homme, d’une bonne gastro, d’une chute à bicyclette et j’en passe.
Vous aussi…… vous connaissez sûrement de ses gens qui par leurs forces et leurs déterminations donnent l’impression d’être ou d’avoir été invincible n’est-ce pas?
Personnellement, je me considère comme un individu très positif qui croit qu’à toute problématique il y a une solution. Que toutes épreuves amènent une expérience dont nous devons nous servir pour avancer. Depuis plusieurs année je vie avec la mentalité suivante; « ne considérer que le bon côté des choses ».
Je dois avouer que j’ai longuement cherché le bon côté de la situation que vivait ma mère, vous comprendrez qu’il est tout de même plus difficile d’en trouver dans ces moments. Une de mes filles qui avait alors 17 ans, m’avait demandé, pourquoi ces choses arrivent aux gens biens comme grand-maman, qui sont toujours prêt à aider les autres et pas aux méchants, ceux qui font souvent du mal aux autres ? Sur le moment je me souviens de m’être abstenu de répondre, n’ayant pas l’esprit d’analyse très présente, mais j’ai dormi là dessus et plus tard ma réponse a été la suivante : Je constate que grand-maman a semé autour d’elle, beaucoup d’amour, d’amitié, de bonheur, de partage, toutes ces valeurs qui lui ont été enseignés, et aujourd’hui elle en récolte les fruits, non pas par la maladie, mais en constatant tous ces gens qui pensent très fort à elle, qui l’appui dans son épreuve, c’est incroyable, ce jardin qu’elle avait toujours entretenu avec beaucoup d’attention apportait une récolte incommensurable, de bonté autour d’elle. Ça n’empêche pas l’épreuve, mais ça fais certainement vivre celle-ci, différemment. Voilà le côté positif que j’avais finalement trouvé et sur lequel je suggérais alors d’utiliser pour avancer.
Ceci dit, à l’inverse je crois que malheureusement les gens qui sèment la haine, la méchanceté etc. en récolteront également les fruits un jour ou l’autre. J’ai une pensée pour ces gens, car dans leur quotidien ils vivent possiblement de grandes peines, de grandes souffrances intérieures. Il ne faut pas oublier une chose; un sage a déjà écrit, très souvent celui qui a le plus besoin d’un sourire est celui qui n’est plus en mesure d’en donnée.
Adopter une attitude de vie positive, ne fait pas que nos différentes épreuves sont ou seront moindres ou de moindres importances, mais nous les vivront et les ferons vivre aux autres, d’une façon différente.
Guy Plante,
Conférencier, formateur, coach
www.guyplante.com
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